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Jérôme Mesnager

Jérôme Mesnager, père de l’Homme en blanc, est l’un des premiers peintres français de Street Art. Formé à l’ébénisterie à l’École Boulle, l’artiste en a gardé un certain goût pour le travail du bois qui se retrouve dans ses œuvres réalisées en atelier sur des supports de récupération transformés. Désirant travailler à l’ancienne, il ne manie que le pinceau, sur des supports variés.

En 1982, il est l’un des fondateurs de Zig-Zag, un groupe d’une dizaine de jeunes artistes en «zig-zag dans la jungle des villes» dont le but est d’embellir la rue en dessinant des graffitis et en investissant les usines désaffectées. En guise de premières performances, le corps couvert de peinture blanche, il déambule dans ces espaces voués à l’oubli et à la démolition pour leur donner un nouveau souffle de vie. Le 16 janvier 1983, nait alors son Homme en blanc qu’il conçoit comme un symbole de lumière, de force et de paix. Cette silhouette blanche, aussi appelée Corps blanc, Jérôme Mesnager l'a reproduite à travers le monde entier. Il est facile de la retrouver sur les murs et dans les catacombes de Paris, en Guyane, en Inde, à Frankfort, à Casablanca, à Shanghai mais aussi sur la muraille de Chine, sans oublier l’espace !

En 1995, il peint une grande peinture murale «C’est nous les gars de la rue de Ménilmontant», dans le 20° arr.de Paris. Puis il réalise une série de toiles inspirée par l’art nouveau et l’art déco. Il expose dans de nombreuses galeries internationales. En trente ans, son art est devenu un courant artistique majeur dont il est un des pionniers avec ses amis et collaborateurs Miss Tic, Némo, Blek le rat et Jeff Aérosol.

Jérome Mesnager Signature - Gallerie d'art contemporain - Cailebotteri

Jérôme Mesnager, creator of l'Homme en blanc (Man in White), is one of the first French Street Artists. Trained in cabinet-making at the École Boulle, he developed and kept a certain taste for woodworking, which can be seen in his works produced in his studio on altered salvage. Motivated by the desire to work the old-fashioned way, he uses only brushes, on different supports.

In 1982, he co-founded Zig-Zag, a group of ten young artists « zig-zagging in the jungle of cities » whose aim was to embellish the street by drawing graffiti and taking over disused factories. As a first performance, with his body covered in white paint, he wanders through these spaces doomed to oblivion and demolition to give them a breath. On January 16, 1983, his Man in White was born, which he sees as a symbol of light, strength and peace. This white silhouette, also known as the White Body, has been reproduced by Jérôme Mesnager worldwide. It is easy to find it on the walls of Paris (ant its catacombs), Frankfurt, Casablanca, Shanghai, Guyana, India, but also on the Chinese wall, and even forgetting in space!

In 1995, he painted a large mural "C'est nous les gars de la rue de Ménilmontant", in the Parisian 20th district. He also made a series of paintings inspired by art nouveau and art deco. He exhibits in many international galleries.

In thirty years, his art has become part of a major artistic current, of which he is one of the pioneers with his friends and collaborators Miss Tic, Némo, Blek le rat and Jeff Aérosol.

Jérôme Mesnager

- Exposition permanente à la Galerie Caillebotteri -


2006 
Série de toiles inspirées de l’art Nouveau et l’art Déco.

2005 
Série de 36 toiles sur le thème de la ville. Exposition « Section urbaine » à l’Espace des Blancs Manteaux à Paris avec entre autres les Mosko, Jeff Aérosol, Speedy Graphito… Voyage en Guyane où Mesnager peint dans des anciens bagnes.

2004 
Série « Mythologie » sur des palissades .Voyage en Inde, 40 tableaux de Ganesh. Exposition à Suresnes, Frankfort (Allemagne), Casablanca (Maroc) avec Nemo.

2003 
Expositions à Paris, Strasbourg, Pondichéry (Inde), Orléans, Sèvres, Orsay. Affiche du Mondial de l’Antiquité pour les Puces de St Ouen.

2001 
Mort de Le Boul’ch. Dernière exposition avec la Galerie Loft. Série « Tourbillons » en 2002

2000 
Expositions à Strasbourg, Genève (Suisse) et New York avec le groupe de la rue Ketanou pour qui il illustre les disques. Tandis que se développe la campagne anti-tag, Mesnager multiplie les Corps Blancs dans les rues de Paris…

1999 
Exposition à la Galerie Loft à Paris de la série « Rêves ». Nombreuses expositions à Barcelone (Espagne), Venise (Italie), Stade de France à Paris. Peinture sur l’ile Seguin désaffectée.

1997 
Séries « Arbres » et sur le thème de la rue. Exposition à la Galerie Khan à Strasbourg.

1996 
Exposition « Empreintes de pavés et de plaques d’égouts » à la Galerie Loft. « Usines désaffectées avec No-Art » à la Galerie Groupe Transversal à Paris.

1995 
Peinture du mur géant rue de Ménilmontant, Paris. Voyage en Russie, Corps Blanc envahi Moscou et la Place Rouge…

1992 
Peintures sur tôles rouillées à la Galerie Loft

1991 
« Enfers et Paradis » à la Galerie Fein à Bruxelles

1989 
Peint les vitrines de SEIBU à Tokyo

1987 
Voyage en Chine, Corps Blanc laisse son empreinte sur la Grande Muraille et sur les murs de Shangai…

1986 
Mesnager enseigne la menuiserie le jour et explore les carrières souterraines la nuit. Première exposition à la Galerie Loft. De 1984 à 1985 Nombreux voyages de Corps Blanc et série de toiles sur le thème du voyage.

Bibliographie

•1990 et 1992 : Le Voyageur de l’art : les aventures de Corps blanc (2 tomes), textes de Jérôme Mesnager et Gilbert Lascault, éditions F. Loeb,

• 2003 : 20 ans qu’il court, Critères éditions,

• 2007 : Échappée belle, préface de Denis Seznec, Critères éditions,

• 2008 : Il court toujours… 25 ans, Critères éditions.

• 2010 : Ma vie en blanc, Le Voyageur éditions.

• 2011 : ouvrage collectif sur le Street art : «De la rue à la galerie» de Samantha Longhi et Nicolas Chenu. Pyramyd éditions.

• 2012 : Compte sur moi, Opus Délits.

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